Voici une nouvelle petite bande-annonce du film :

TRailer 2 "L'avenir nous le dira"

Le Vendredi 25 mai 2012 à 20h30, nous projetterons pour la première fois notre film

"L'Avenir nous le dira" à la salle des fêtes de Montlebon

Le documentaire sera suivi d'un débat avec le public puis d'un pot offert

 Le lundi 26 mars, nous irons à la rencontre des élèves de l'école primaire, "Les Goélands", à Vesoul afin de leur faire découvrir les traditions, la culture les modes de vie et d'apprentissage des enfants de la région du Zanskar. 

Vendredi 9 mars, Rachel et moi-même, Pauline avons assisté à l'émission "Gasha empega" de Radio Campus de Besançon, diffusée en direct.

En voici une rediffusion (à partir de 30 minutes nous concernant): 

Voici les premières images du film sous forme de bande-annonce !

Trailer "L'avenir nous le dira" HD 

Ce mercredi 30 novembre, nous avons présenté notre projet lors de la journée "Partant pour l'humanitaire ?" au CIJ de Vesoul.

Djulley, enfin, Salut, car nous sommes revenues dans notre France natale il y a un peu plus de deux semaines. Le choc dù à la réadaptation ne nous à pas permis de vous tenir au courant de notre arrivée plus tôt. Nous avions effectué notre voyage de retour Padum-Leh d'une traite: 22 heures à 7 dans un voiture 5 personnes. Mais dans une ambiance chaleureuse !Nous revenons tout doucement à notre vie d'avant, non sans nostalgie.Les images encore pleins la tête, nous commençons tout doucement le montage du film qui va nous prendre environ 6 mois. Nous aimerions vous remercier de tout coeur pour votre aide, votre soutien et vos petits commentaires qui nous ont réjouis. Nous vous tiendrons au courant de l'avancée du montage et des prochaines manifestations où notre projet sera présenté.

Bon, ça y est, l'hiver est là.

Hier, alors que nous reviennions de Pipcha en moto, de gros nuages nous ont apportés les premiers flocons et ont tout recouvert, faisant de nous de gros bonhomme de neige congelés.

Depuis quelques temps, nous avons déserté la guesthouse pour se réfugier dans le batiment des profs ou il fait quelques degrés de plus. Hier,l'ambiance y était électrique et beaucoup parlaient déjà de la fermeture du Pensi La (col de 4400 sur la route Padum-Leh) et de passer l'hiver ici.

Mais ce matin, la tempete était passée et nous purent admirer le paysage incroyable quelle nous avait laissé.

S'il ne reneige pas aujourd'hui, le Pensi La devrait etre ouvert. Nous partons pour Leh demain soir ou dans la nuit avec quelques profs, si la route est ouverte...

On nous a dit que cette année était assez exceptionnelle. Le temps est frais mais le ciel reste d’un bleu incroyable, sans aucun nuage à l’horizon. Pendant un week-end seulement, celui du 9 octobre, nous avons eu un aperçu de ce que pouvait être l’hiver zanskari. Des tornades de vents nous ont apportées les premières neiges qui se sont installées sur les sommets et les villages en contrebas. Heureusement, le soleil a vite refait son apparition pour faire fondre les flocons au sol. Depuis notre ami Niyma (Soleil en Ladakhi) ne nous a plus quitté et la neige sur les plus hauts sommets est restée donnant une nouvelle allure aux paysages. Les journées sont plutôt chaudes pour la saison, mais les nuits se refroidissent de jours en jours. Il gèle et depuis quelques jours nous n’avons plus l’eau courante à la guesthouse ; les tuyaux qui acheminent l’eau depuis la montagne auraient éclatés.

Dernièrement, nous avons été accueillies dans la maison de Yuton, une élève de 6th qui habite dans le village de Ufti. Deux jours plus tard, nous nous sommes rendues chez une prof de l’école qui héberge un jeune de l’école, Padma (ou Mini-Disco), avant de retourner quelques temps chez Yanzom à Zangla, une élève de 7th chez qui nous avions déjà passé un peu de temps.  Par trois fois, nous avons donc pu filmer le quotidien de ces jeunes  hors de l’école, vivre avec eux et les aider dans leurs tâches. Depuis notre arrivée au Zanskar nous avons été frappées par la gentillesse des gens, leur façon de nous inviter à manger et à dormir. Ces moments passés au sein des foyers sont toujours un enchantement pour nous.

Dimanche 2 octobre n’a pas été un dimanche pour tous. Le principal, Sonam, a décidé de faire de ce jour un « Green Day ». Armé de sac poubelles et d’affiches pour la protection de l’environnement, deux ou trois classes s’étaient retrouvées à 9 heures 30 pour partir à la quête des détritus à travers le village de Stongday, sensibilisant au passage les habitants, surpris. Les jeunes ont ensuite creusés un grand trou, au sommet  de la colline qui surplombe l’école, pour y enterrer les déchets non brulable.

La semaine dernière, nous étions invités à passer quelques temps à Pipcha dans la famille de gizen que nous n’avions pas vue depuis un petit bout de temps. Le temps était tellement beau que nous avons décidé de nous y rendre à pied par un chemin de randonnée passant par le village de Shilla. Selon Rigzen nous en avions pour 3 heures. Inutile de vous dire que nous en avons mis 5. (Zanskari Time). Le chemin était absolument splendide et nous avons été soufflées par le charme du petit village de Shilla. Sur les hauteurs, Rachel aperçu des ruines et…. Quoi ? Est-ce possible ici ? Rachel pointa le sommet et me regarda d’un air surexité “Je veux y aller“. En haut de la montagne, elle avait vu une croix chrétienne. Peut-être un très vieux cimetière ou une église abandonnée ? Quoi qu’il en soit, le détour semblait obligé. Trois quart d’heure de montée plus tard on se rendit compte que la croix n’était rien d’autre qu’un poteau électrique. Merci Rachel…

Ce dimanche a été consacré à un village que nous n’avions pas encore eu l’occasion de visiter et dont nous avions entendu parler à maintes reprises : Karsha. Situé à 2 heures de marches de Padum (Zanskari Time = rajouter la moitié de temps estimée, soit ici, 2 + 2/2 = 3 heures), nous étions partis pour une bonne petite marche, avec pic-nic dans les sacs à dos. Seulement, à la première voiture que l’on rencontra, nos pouces ne purent restés en place, si bien que le trajet fut quelques peut réduit en temps. Karsha est un magnifique village construit au flanc de la montagne, si bien qu’une superbe montée sur un chemin pavé nous attendait pour atteindre le monastère. Une fois arrivés à celui-ci, nous avons passé un peu de temps à admirer les salles de cultes et la vue imprenable depuis le toit. Le paysage avait des allures de Seigneur des Anneaux selon Rachel, moi j’y voyais plus du Miyasaki.

Aujourd’hui, le tournage du film est presque fini, alors nous en profitons pour donner un coup de main aux profs qui ont énormément de travail et peu de temps. Ce matin avait lieu la première épreuve des examens pour les étudiants. Tout le monde est très occupé, mais dans l’excitation générale on sent que les vacances sont bientôt là. Vacances pour les élèves et les professeurs signifie départ pour nous.

Nous n’avons jamais autant redouté les vacances.

O Djuley !

Pardonnez encore une fois le manque d’articles récents sur le site. Cette fois, ce n’était pas de notre faute, internet a été coupé dans l’école et pas moyen d’y avoir accès à Padum non plus.

Nous nous étions arrêtées à l’épisode Srinagar. Le retour s’est fait dans la joie et la bonne humeur. Nous étions tellement heureuses de retrouver notre petit chez nous, notre « famille », notre Padum, nos élèves… D’ailleurs, le voyage entre Kargil et Padum était interminable. On était à 10 dans une voiture 8 places, et environ 13 heures nous séparaient du Zanskar. C’était horriblement long !

Mais le trajet nous a quand même permis de se faire des nouveaux amis. Trois Israéliens, Shay, Tom et Assaf, ainsi qu’un Suédois et son guide, Daniel et Mac, à qui nous devons beaucoup, puisque c’est grâce à eux qu’on a pu rentrer aussi rapidement de Kargil.

Enfin, nous arrivons à Padum ! Et le lendemain, enfin Stongday !

Nous sommes heureuses de voir qu’un des volontaires suisses, Denis, n’a pas encore quitté la région. Nous ne sommes pas seules ! Du moins pas encore ! En effet, nous avions quitté Sébastien et Arthur à Srinagar, ainsi qu’un couple de français formidable avec qui nous avions passé quelques jours, Julie et Thomas. C’est toujours désagréable les au-revoirs, surtout quand on a vécu des moments forts avec ces personnes.

Bref, notre petite vie à l’école reprend son cours, on commence à se rendre compte du peu de temps qu’il nous reste pour terminer le travail.

L’atelier dessin reprend, cette fois avec des élèves plus âgés, les 6th grade. Je suis contente de pouvoir à nouveau communiquer, et qu’ils comprennent ce que je veux leur dire, pas comme avec les tout petits. Je prends beaucoup de plaisir à refaire de l’animation, je crois que c’est quelque chose qui fait définitivement partie de moi.

Puis c’est le départ de Denis. Là, c’est particulièrement dur, on se retrouve seules dans la guesthouse. On a partagé des moments vraiment cool pendant plusieurs jours, ce qui rend l’au-revoir vraiment émouvant pour nous trois.

Le temps passe relativement vite, les journées se succèdent assez rapidement.

Il fait de plus en plus froid, on sent que l’hiver approche. Les rivières prennent une teinte bleue turquoise, ce qui fait une jolie touche colorée dans ce paysage aride. J’ai sorti ma grosse veste et mon bonnet, et les couvertures suffisent tout juste pour nous tenir chaud la nuit.

Simon et sa copine, deux volontaires suisses, sont rentrés de Leh, ce qui rajoute deux têtes autour de notre grande table, ça fait plaisir. Ils donnent des cours d’écologie aux enfants. Ils leur apprennent comment recharger des batteries avec des mini panneaux solaires, ce qui est vraiment intéressant, pour les enfants comme pour le film.

Samedi 24, il y avait une grande compétition à l’école, un quizz, suivi d’une compétition de danses et chants. On était tous réunis dans l’espace carré au centre de l’école qui s’appelle le « mandala ». J’ai gagné un crayon de papier pour avoir répondu à la question : citez une chanson des Beatles. Personne n’avait répondu, plus par timidité que par ignorance.

La compétition culturelle qui a suivi était surprenante. Il y avait des numéros traditionnels en vêtements Zanskaris, mais aussi des numéros de hip hop, de danses patriotiques, de danses Hindi, bref, un programme varié et très agréable à regarder. J’ai également chanté deux chansons en Ladakhi qu’un prof m’avait appris.

Dimanche, je suis montée au Stongdéla, un col qui se trouve à 5100m d’altitude. On est parti avec Simon, Katherine et Mémé Andus, le grand-père de l’école. Nos chemins se sont séparés après environ 3heures de marche ensemble. Eux se rendaient à un autre sommet, le Sultan Lango, à 5400m.

J’ai donc fait le reste du chemin toute seule. C’était impressionnant comme l’oxygène manquait, je devais remplir mes poumons au maximum pour que mes muscles ne se compriment pas. Finalement, après encore 3heures de route, j’arrive au sommet avec satisfaction ! Je savoure pendant quelques instants la vue, les glaciers enneigés, la rivière bleue au loin, le monastère qui forme à présent qu’une petite tache noire à l’horizon.

Mais je crois que le plus dure, c’est ce qui m’attendait après, la descente.

Le vent glacial en pleine face, les genoux tremblants et la motivation plus vraiment présente m’ont fait vivre quelques heures interminables et douloureuses. (environ 10heures de marche en tout)

Mais c’est quand on a dépassé ses limites qu’on apprécie d’autant plus d’être arrivé, de pouvoir enlever ses chaussures, boire un thé bien chaud, et manger une bonne assiette de momos.

Au programme maintenant : ce soir, nous passons la nuit chez une des élèves de la 6th grade. Demain, nous irons à Pipcha, passer un peu de temps avec la famille de Rigzin, qu’on n’a pas vu depuis longtemps. Il nous reste aussi pas mal de personnes à interviewer, pas mal de plans à faire, des personnes à rencontrer, également, ce qui va bien combler le mois qu’il nous reste ici.

Voilà pour ces derniers temps.

Merci encore pour vos commentaires !

A bientôt ! On vous embrasse !

Rachel (et Pauline, bien sur)